La difficulté des croyances dans le rôle du télépathe.

« Un bon télépathe ne doit pas être dans l’intellect, un bon télépathe répond avec le cœur. »

Est-ce que c’est l’éther qui distord l’information, ou est-ce que c’est les croyances du télépathe ?

Il existe des croyances porteuses et des croyances limitantes : des croyances qui donne du pouvoir et d’autres qui limites considérablement les capacités d’une personne. Et dans l’exercice de l’hypnose cela a toujours été le nerf de la guerre.

Croyances limitantes

 C’est toujours comme ça avec moi, ça ne changera jamais.

J’échoue toujours

Je rencontre toujours le même profiles de personnes dans mes relations amoureuses.

Je me fais toujours avoir.

Les gens sont méchants avec moi

Etc.

Croyances porteuses

Je trouve toujours la solution

Je règle les problèmes, les problèmes se règlent

Il n’y a pas d’échec, il n’y a que des résultats, des étapes vers la réussite.

Je ne peux que réussir.

La vie est belle

Etc.

Une bonne session (séance) d’hypnose supprime toutes les croyances, qui limite les champs des possibilités du client. Si l’on ne change pas ce qui l’empêche d’atteindre son objectif, on peut faire la meilleure séance qui soit, la vie du client ne changera pas.

Ces derniers temps, j’ai beaucoup expérimenté l’utilisation des supports télépathiques.

Comme l’homme de paille de l’hypnose ericksonienne, le support télépathique a une certaine utilité. Il est possible en transe de sortir du cadre de sa personnalité, de son identité pour devenir quelqu’un d’autre. Ce que l’Hypnose HRE appelle canaliser.

Ce talent est très utilisé pour la modélisation de nouveaux comportements par exemple.

Que se passerait-il si le télépathe, qui se fait la voix du client, collait ses propres croyances limitantes pendant une session HRE ? On le comprend très bien la séance pour le client serait inutile voir pourrait lui installer d’autres croyances limitantes. Ce qui serait désastreux.

J’ai du arrêter de travailler avec une télépathe qui m’a dit qu’elle ne voulait plus être visible parce que en résumé, elle avait peur de la magie noire… Quel nocébo !  Bien entendu je lui ai proposé de travailler dessus ce qu’elle n’a pas souhaité.

Le placebo et le nocébo :

Placebo c’est quand vous êtes malade et que le docteur vous donne une pilule en vous disant prenez là, ça va vous guérir ! Vous y croyez et vous guérissez. Cependant, il n’y avait rien dans la pilule, aucun principe actif, juste de l’eau sucré.

La magie n’est pas dans la pilule, mais dans la capacité de votre conscience (de votre inconscient, à toujours vous mettre en position que vos croyances se vérifient. 

Le nocebo c’est la même chose mais en négatif, un sorcier jette un sort à quelqu’un. La personne y croit et elle meurt. La magie, le pouvoir créateur n’est pas dans le sorcier mais plutôt dans la personne qui y croit.

Aussi pour vous public, pour votre conscience évitez absolument tout ce qui est nocebo. Votre corps est une Ferrari, un vaisseau spatial fantastique, il est préférable d’apprendre à le conduire plutôt que de le détruire.

J’ai déjà fait une session d’investigation sur la magie noire et, comme toutes les magies, la magie noire n’a de pouvoir que si on lui donne du pouvoir. En cela la formule « Tu es ton propre pouvoir et tu es illimité, tu es créateur de ta réalité, le seul et l’unique créateur » restera toujours la plus puissante.

Il n’est pas souhaitable que les croyances du télépathe interfèrent avec les résultats d’une session.

L’intellect, le corps mental, sont des mythos qu’il faut absolument éviter.

Je pense personnellement que les sessions en direct avec le client seront toujours plus efficaces pour apporter des changements profitables dans la vie des gens, et que ça reste la meilleure des co créations.

Il existe bien sur des techniques pour travailler quand même avec un support télépathique, quand le client ne veut vraiment pas renter en transe, replacer la télépathe dans son enfance quand elle n’est pas encore programmée à penser d’une façon limitante.

L’expérience le travail sur soi, permet de se libérer des croyances limitantes. Les Hypnotiseurs ericksonien et les PNListes, sensibilisés à cette notion de croyances limitantes ou porteuses font aussi d’excellents télépathes. S’ils ont un minimum de recul sur leur pratique, ils ont déjà passé du temps à méta modéliser leurs croyances.

Notre pouvoir créateur est activé par les mots que l’on utilise au quotidien et qui nous racontent et qui racontent nos expériences. Les mots créent notre réalité.

« Au commencement des temps la magie était le verbe » Sigmund Freud

L’hypnose, c’est de la linguistique, nous utilisons les mots pour changer et créer le futur, pour changer les croyances qui créent toujours les mêmes résultats en les remplaçant par des croyances porteuses.

Ce que je dis pour le télépathe est également vrai pour l’opérateur hypnotique (l’hypno thérapeute, l’hypnotiseur, etc.).

Que dire des hypnotiseurs médicaux, pétris des croyances de la médecine, qui ne s’autorisent à faire quelque chose que si la science a déjà démontré que ça marche ? Donc si quelqu’un a déjà expérimenté une technique avant eux ? Ben sachant que toutes les structures de pensées sont différentes, vouloir coller les solutions qui ont déjà fonctionnées sur un client me semble vain et illusoire… Enfin, le progrès dans toutes discipline est affaire d’expérimentations, de recul sur les choses et de remise en question en fonction des résultats que l’on obtient.

« La seule chose qui ne trompe jamais c’est les résultats ! »

Shafik Ben Amar

L’Homme de paille,

personne qui rentre facilement en état d’hypnose que l’on met en transe pendant la séance pour permettre au client en le regardant de reproduire l’état d’hypnose en lui par mimétisme.

Le métamodèle,

« Le métamodèle est le tout premier modèle que les fondateurs de la « PNL » ont modélisé. C’est un modèle verbal de questionnement, basé sur les travaux en linguistique de Noam Chomsky et ceux d’Alfred Korzybski.

Il sert d’une part à mettre en évidence les mécanismes utilisés par le client pour transformer son expérience sensorielle en langage, et d’autre part à enrichir la conception du monde du sujet par le questionnement des figures linguistiques spécifiques et de retrouver ainsi les représentations mentales sensorielles initiales qui ont suscité l’expression verbale. »

Le méta-modèle en PNL sert a débusquer et désactiver les violations sémantiques, c’est-à-dire des expressions peu claires. Celles-ci sont classées en trois catégories : les omissions, les généralisations et les distorsions. À chacun de ces types de phrases, correspond une question-clé qui invite le patient à éclaircir l’expression de sa pensée.

Exemple de phrases que l’on retrouve en séance qui viennent de nos clients et qui doivent, absolument, être passée au tamis du méta model.

« Personne ne m’aime »    | Personne ? Vraiment personne ?

« Je ne peux pas le faire » « Je ne vois pas dans l’ether »  | Qu’arriverait- il si vous arrivez à le faire ?

« Je me sens fatigué »   | C’est comment exactement ? Qu’est ce qui provoque ça chez vous ?

« On ne me prend pas au sérieux » | Qui ça « on » ?

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